Claude Berchadsky
Fruit d’un hasard migratoire ayant fait se croiser un juif russe et une fille du Lot, d’ou un attrait particulier pour les gens
qui sont de quelque part, surtout d’ailleurs, et pour la maxime fondamentale de Woody Allen : « La réponse est oui, mais quelle est la question ».
A commencé la photo il y a un certain temps avec une boite noire format 6 1/2 X11 dont il reste peut être quelques exemplaires chez des brocanteurs. A construit son premier agrandisseur à l’âge
de 12 ans (appareil folding + réflecteur de phare de voiture + caisse en bois et isorel) qui sentait le cramé et permettait d’agrandir le 6X9 jusqu’au 18X24 - un exploit.
N’a plus arrêté de photographier au cours de réincarnations successives dans des professions diverses, le spectacle, l’animation, le tourisme et autres gagne-pain divers et variés. Après avoir
pas mal voyagé s’est amarré depuis quelques années à Saint-Nazaire (44). Depuis son arrivée à (ce) bon port, a réalisé plusieurs commandes d’expositions sur la communauté africaine de la ville
(Les Escales 1999), sur les jeunes des quartiers ou sur les ateliers d’insertion (Fédération des maisons de quartier), sur les habitants des quartiers HLM. A suivi photographiquement plusieurs
créations théâtrales. Autant de sujets qui font voyager sans trop larguer les amarres.
Aime en vrac William Klein, Duane Michals, Eliott Erwitt, Peter Lindbergh, Don Mac-Cullin et pas mal d’autres plus de nombreux coups de cœur selon l’humeur du moment ou la couleur du ciel. N’est
pas fana de Doisneau et déteste Lagerfeld, allez donc savoir pourquoi.
A de plus en plus envie de faire des images racontant des histoires qu’il n’a pas vues.